SE SENTIR DIFFÉRENT DES AUTRES

Emilie livre son journal intime : se sentir hors les normes des adultes

Quand j’étais enfant, on me disait que je n’étais pas comme les autres. S’en suivaient des reproches sans cesse du style  »ne ris pas comme çà »,  »tu pleureras après »,  »ne fais pas ci »,  »ne fais pas çà »,  »tu es étourdie »,  »tais-toi »,  »tu es maladroite ». J’étais considérée comme  »originale » car j’avais des goûts différents des autres ; par exemple envie de m’exercer aux percussions au lieu de faire du piano car c’était mieux pour les adultes (des besoins contrariés). Et comme je n’étais  »rien », je partageais ma chambre avec ma sœur -pas d’espace intime à moi-. Et pour couronner le tout, de la violence physique et verbale, le tout dans un climat où règnait l’alcoolisme, le tabagisme des parents. Finalement, je me sentais envahie dans mon territoire dans tous les sens du terme.

Finalement, une hypersensibilité émotionnelle avec un trouble de l’attention et de l’hyperactivité (TDHA) qui ont pu favoriser le fait de ne pas me sentir comprise, écoutée. Un environnement parental où je ressentais que je n’avais pas ma place, même encore aujourd’hui.

Cet envahissement, ne pas trouver ma place

Je continue par le ressentir aujourd’hui adulte, les hommes de ma vie m’ont traité comme  »une merde », je n’avais pas le droit de faire ci, de faire çà (par exemple danser). Je vois bien que j’ai des freins ; exemple, je ressens comme une peur de ne pas arriver à m’en sortir doublée de la peur de tour perdre. Même si j’ai traversé des moments difficiles de dépression (d’où des tentatives de suicide) j’arrivais quand même à retrouver au fond de moi la flamme de  »vivre ». J’ai dévéloppé un nodule au poumon gauche, un trouble de santé au niveau de mon pharynx et une dépendance à l’alcool.

Je vois aujourd’hui que je rejoue des schémas du passé

Exemple : se sentir  »hors norme » c’est-à-dire pas comme les autres ; je me fais des reproches sans cesse où je me traite d’être bête à chaque instant -exemple quand j’ai râté le bus … en référence à l’enfance où j’ai eu une avalanche de reproches : bel et bien envahi de désapprobations. Et comme si cela ne suffisait pas, mes enfants aussi s’y mettent à la moindre occasion. Comme si je n’étais pas capable de me gérer. Et donc, je me sens animée de nouveau d’une colère que je réprime, comme à l’accoutumée.

De cet Accompagnement en Libération Emotionnelle

Je comprends que je peux me guérir moi-même. Je commence d’abord par sortir de ce rôle de victime. Je travaille sur devenir  »actrice » de ma propre existence en conscientisant tous ces schémas. Exemple si je crois que pour être acceptée par mon conjoint je dois me conformer à des codes sociaux, je ne suis pas moi et donc j’entretiens le même schéma de ma blessure d’abandon. Et donc, je suis en suradaptation et c’est aussi comme cela que je m’épuise (ma fatigue chronique). Mais, encore faut-il que je repère ce fonctionnement chez moi. Ce n’est pas évident seule. C’est en cela que cet Accompagnement de Libération Émotionnelle (ALE) est bienvenu.

Emilie va de mieux en mieux et se guérit toute seule du nodule au poumon gauche grâce à ce type de travail (ses résultats médicaux l’attestent …). Finalement, on pourrait dire que ce nodule avait juste un message pour Emilie : celui de comprendre ses ressentis du passé.

L’hypnose régressive va venir jouer un rôle complémentaire ici

Car on va observer des freins à la guérison (exemple : des implants éthériques). Celà aidera aussi par exemple à accéder à des vies antérieures d’Emilie ou des mémoires de ses branches généalogiques qui participeront à des prises de conscience qui faciliteront sa guérison définitive.

Vous pouvez aussi voir cette vidéo qui traite de la dépression ici : https://www.youtube.com/watch?v=KvIUVxum9Ic&t=2s

Et vous, comment vous sentez-vous concerné par  »se sentir différent des autres ». Avez-vous déjà fait des sessions d’hypnose régressive pour compléter un travail pour vous guérir d’un mal-être. Vos commentaires sont les bienvenus.

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