Sylvie me consulte pour un problème de thyroïdite d’Hashimoto (maladie dite auto-immune). Un résumé de son travail en Accompagnement Libération Emotionnelle (ALE) lui fait conscientiser une vérité-réalité qui va lui permettre de renouer un contact avec elle-même.
Une identité qui n’a pu être construite :
→ le lien mère-enfant inexistant : une mère maltraitante qui ne désirait pas de moi (elle voulait un garçon)
Sylvie dit »il fallait surtout que je ne gêne pas » – un ressenti d’impuissance à agir = donc à être soi enfant :
»je ne m’autorisais pas à bouger, je ne me rebellais pas contre toutes ces maltraitances qui ont commencé quand j’étais bébé car je voulais lui montrer que j’étais quelqu’un de bien ». Avant moi, ma mère avait subi une interruption volontaire de grossesse (un garçon ?) – elle est partie sans révéler ce secret.
»j’ai l’impression de raconter la vie de quelqu’un d’autre »
→ un père, qui, Sylvie dit »même s’il m’attendait, … j’avais peur de lui »
Des rapports avec le temps non sécurisant et les ressentis d’impuissance+++ :
→ Sylvie dit »je veux ralentir ce temps qui passe trop vite car je suis dans ma dernière incarnation et je dois atteindre mes objectifs »
avec des ressentis de culpabilité depuis l’enfance d’illégitimité
il s’agit de quels objectifs ? Une culpabilité de quoi : d’être née fille ?
→ Sylvie dit »longtemps j’ai été impatiente, car il fallait que çà aille vite, j’étais dans l’urgence, … je ne peux me reposer » = on entend ici les ressentis d’impuissance
Quelle est la partie de moi qui me ralentit ?
→ ma sexualité sacrée ?
→ voici mes symptômes :
Hystérectomie + ovariectomie (à 27 ans)
»J’ai accouché de mon fils dans des conditions très difficiles+++ avec forceps où je ne me suis pas sentie respectée dans ma dignité de mère, par cet homme médecin accoucheur qui n’écoutait pas mes besoins du moment » ; il a dit : »il n’est pas question de faire une césarienne » – »j’ai eu peur pour mon fils qu’on lui arrache la tête il était ouvert à l’oeil ».
Malformation du bassin (plus long que la normale)
Hyperthyroïdie 9 mois après la naissance de mon fils
Hashimoto + fatigue+++ à 34 ans → choc dû à une séparation difficile
Voici quelques éléments répétitifs dans cette famille :
→ Sylvie dit »j’ai un lien particulier avec mon arrière gd’mère maternelle qui avait des revendications féministes importantes, qui a perdu deux enfants en bas âge et qui ne s’est jamais bien sentie dans sa condition de femme.
Elle a eu un frère qui est décédé à l’âge de 27 ans,
elle-même est dcd à l’âge de 27 ans
et Sylvie a commencé par avoir des problèmes (hyperthyroïdie) neuf mois après l’accouchement de son fils, à l’âge de 27 ans
→ mes tantes paternelles ont eu des accouchements terribles
→ mon arrière grand-mère paternel a été fille mère – sa fille était appelée la bâtarde (on soupçonne qu’elle a été violée)
Une vie conditionnée à … être au service minima d’existence …
comme s’il existait dans cette famille une injonction de ne pas bouger :
→ je ne devais exister que si je lui rendais service, à ma mère
→ je me suis obstinée dans ma vie à satisfaire les besoins des autres autrement dit »je ne peux exister que si … » : ce qui résume bien ma vie
ex – je pouvais accoucher de mon fils qu’à condition de me la fermer puisque le médecin accoucheur avait décidé sans mon avis »
Quel est le message pour Sylvie de cette thyroïdie d’Hashimoto ?
si cette disharmonie avec le temps disait simplement à Sylvie :
→ une difficulté dans cette construction de ton identité où tu n’as pu être dans la reconnaissance de »qui je suis » = fille ? Garçon ? d’où ton système immunitaire qui n’est pas non plus dans la reconnaissance de tes protéines précurseurs de tes hormones thyroïdiennes (fille – garçon … qui suis-je ?). Et puis : Sylvie ! s’il vit (qui ? le garçon de l’interruption volontaire de grossesse ? dont la mémoire se ravive en Sylvie ? … ou encore Sylvie fille qui n’a pas trouvé sa vraie place) – comment Sylvie aurait-elle pu ainsi trouver sa place en méconnaissance de tout ce qui se jouait ?
→ maintenant que tu as découvert tout çà, prends ton temps (notion d’urgence) pour maturer tes projets, rien d’harmonieux ne peut sortir d’un projet de vie non maturé, c’est ce qui te permettra de trouver ta vraie place, avec un féminin sacré et un masculin sacré en équilibre
Ce travail va permettre à Sylvie de renouer contact avec ses parties d’elle brimées jusqu’à ce jour ; il a été fait dans le cadre d’un Accompagnement de Libération Émotionnelle (ALE)
Pour aller encore plus loin, un travail complémentaire pourra se faire en hypnose régressive ésotérique pour enlever des blocages et permettre ainsi celà d’accéder à sa guérison définitive et pérenne.
Et vous, comment vous sentez-vous concernés (ées) par ce sujet ? Avez-vous déjà essayé des sessions d’hypnose régressive pour vous libérer de douleurs, maux récurrents ? Vos commentaires sont les bienvenus.
Vous pouvez aussi voir cette vidéo qui est un travail fait en hypnose régressive et qui montre le poids des interdits dans les familles